top of page

BIOGRAPHIE 

Né en Guyane, Marc Barrat quitte sa terre natale à l’âge de 15 ans pour la France. En 1987, après des classes de Lycée et un baccalauréat obtenu à Montpellier, il s’inscrit à l’École supérieur de réalisation audiovisuelle de Paris.

 

À  partir de 1990, il travaille comme assistant réalisateur sur des spots publicitaires et de nombreux longs-métrages pour le cinéma et la télévision, dont « Jean-Galmot Aventurier » et  « Le Vieux qui lisait des Romans d’amour », deux films tournés en Guyane.  

 

Parallèlement à ce parcours d’assistant réalisateur, il se lance dans la réalisation avec son premier court-métrage : « Le blues du Maskilili » qu’il écrit, produit et réalise en 1998. Tourné en Guyane ce film de 20 minutes sera sélectionné dans une vingtaine de festivals français et étrangers, primé à cinq reprises, et recevra le prix de qualité 1999 du CNC.  

 

En 2001, le ministère de la santé lui confie la réalisation d’une série de 5 court-métrages de prévention pour la lutte contre le SIDA en Guyane, intitulé Alex et

Bladas.  L’impact positif de cette première campagne multi-diffusée sur RFO conduit le ministère de la santé à lui commander une deuxième série de 3 courts-métrages pour 2002, et enfin une troisième série « Témoignages » de 5 films en 2004.  

 

Ces derniers films seront diffusés par Canal + en Avril 2005.  À l’occasion de ce travail de commande, il fait la connaissance de Apsita Berthelot-Cissé, scénariste avec qui il co-écrit ces 13 courts-métrages. 

 

En 2003, fort de cette rencontre, il propose à sa co-scénariste de développer un traitement de long-métrage qu’il a écrit et qui reprend le thème principal du court-métrage Le blues du Maskilili. Cette nouvelle collaboration donne la première version d’une continuité dialoguée intitulée Décantation.  

En septembre 2003, ce scénario figure parmi les lauréats des « Trophées du Premier scénario, promesse de nouveaux talents », concours organisé par le Centre National de la Cinématographie (CNC). Le texte réécrit portera le titre de « ORPAILLEUR » une quête initiatique et écologique.

 

Après avoir initié et coécrit le documentaire « Amazone Flows », fin 2008, après une longue période de développement et de recherche de financement il réalise « ORPAILLEUR », long-métrage, produit par la société Mat films et France 3 Cinéma avec la participation de Canal + TPS Star.

 

Le film entame d’abord une belle vie dans les festivals internationaux, il sera sélectionné notamment à la Mostra de Sao Paolo, Richmond, Otawa, Viareggio, Manaus, Paris entre autres et obtiendra le prix du meilleur acteur du festival du film Francophone d’Angoulème  en 2009.

 

En février 2010, le film sort aux Antilles-Guyane et rencontre un beau succès en particulier à Cayenne où il arrivera deuxième du box office juste derrière Avatar.

 

La distribution nationale du film en Juin 2010 (pendant le psycho drame de la coupe du monde de football) sera elle bâclée par un distributeur frileux et peu scrupuleux des engagements pris.

 

« ORPAILLEUR » aura tout de même la visibilité commerciale qu’il mérite en France grâce à la sortie du DVD le 20 octobre 2010, une opération confiée cette fois à FTD (France Télévision Distribution) et Sony. Il sera ensuite multidiffusé sur les chaines « Cinécinéma" et « Cinéfrisson" du groupe canal, puis sur le service public avec une programmation sur France 3, France ô, Guyane 1ére et Guadeloupe 1ére.

 

Depuis la sortie de son premier long-métrage, Marc Barrat s’est consacré au développement de sa société de production Kanopé films basée en Guyane. Il produit des programmes courts pour la chaine Guyane 1ére notamment la série A Kouman dont il confie la réalisation à Olivier Sagne. Des documentaires événementiels "Les 7éme Jeux Kalina" et touristique « Cap Vers L'est", viennent enrichir sa filmographie de réalisateur durant cette période.

 

Actuellement parallèlement à ses activés de producteur exécutif, Marc Barrat développe un projet de site internet sur les langues et cultures de Guyane, et s’est lancé dans l’écriture de son deuxiéme long-métrage intitulé « TAPANAONI", un thriller à la frontière du Suriname et de la Guyane.

 

 

 

 

 

bottom of page